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Jeux paralympiques : zoom sur 5 sports accessibles aux malvoyants



Paris 2024 approche à grands pas. Le 28 août marquera le début des épreuves paralympiques. Près de 4400 athlètes en situation de handicap vont être mis en lumière, en s’affrontant dans 23 disciplines. Un Dixième+ vous emmène à la découverte de 5 sports des jeux paralympiques accessibles aux malvoyants : le para-athlétisme, la para-natation, le para-judo, le para-cyclisme et le cécifoot.



Le para-athlétisme

Discipline phare des jeux paralympiques, le para-athlétisme se décline en plusieurs épreuves : courses sur piste, lancers, sauts et marathon.

La classification paralympique répartit les athlètes selon le type et le degré de handicap, dans l’objectif de garantir l’équité.

Ainsi, les compétiteurs malvoyants sont regroupés dans des catégories qui tiennent compte du degré de déficience visuelle. Ils ont la possibilité d’être accompagnés lors des courses ou guidés par un entraîneur durant les sauts et les lancers.



La para-natation

Des épreuves de natation se tiendront aux jeux paralympiques de Paris et seront accessibles aux athlètes malvoyants et non-voyants.

À l’instar du para-athlétisme, la para-natation est régie par la classification paralympique.

Les nageurs présentant une déficience visuelle bénéficieront de l’aide d’un assistant. Celui-ci est en charge de prévenir les sportifs à l’approche du bord du bassin, en leur touchant la tête à l’aide d’une perche matelassée.



Le para-judo, une discipline des jeux paralympiques dédiée aux athlètes malvoyants

Les épreuves de para-judo présentent la particularité d’être exclusivement accessibles aux sportifs malvoyants et non-voyants.

Le para-judo suit les mêmes règles ainsi que le même système de notation que le judo classique. Lors d’un combat, deux judokas s’affrontent. Chaque judoka a pour objectif d’immobiliser son adversaire au sol ou de le contraindre à abandonner à l’aide d’un étranglement ou d’une clef de bras. Le judoka qui remporte le combat est celui qui inflige un ippon ou bien deux waza-ari à son adversaire.

La spécificité du para-judo réside dans le fait que les judokas doivent maintenir un contact constant. Le combat ne débute que lorsque les athlètes se tiennent par le judogi (la tenue réglementaire de judo). En cas de rupture de contact, l’arbitre signale l’arrêt du combat.



Le para-cyclisme

Initialement réservée aux sportifs malvoyants et aveugles, le para-cyclisme a intégré les jeux paralympiques en 1984 à New York. La discipline se compose de plusieurs épreuves, sur route ainsi que sur piste.

De fil en aiguille, le para-cyclisme s’est ouvert à différentes formes de handicap moteur. Les vélos font l’objet d’adaptations afin de permettre à tous les athlètes de prendre part à la compétition.

Dans le cadre de la malvoyance et de la cécité, les sportifs disputent les courses sur un tandem. Un guide voyant, nommé pilote, les accompagne.



Le cécifoot

Exclusivement réservé aux athlètes malvoyants et non-voyants, le cécifoot a intégré les jeux paralympiques en 2004 à Athènes. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une forme spécifique de football, qui ne mobilise pas le sens de la vue.

Afin de garantir l’équité entre les différents degrés de handicap, les joueurs portent un masque occultant. Le cécifoot se joue sur un terrain aux dimensions réduites, délimité par des barrières gonflables. Pour évoluer, les joueurs se basent sur les indications des guides ainsi que sur les sons émis par le ballon. Ils indiquent qu’ils se déplacent vers le ballon en disant « voy ».

La dimension sonore est essentielle au bon déroulement des matchs. Le public doit garder le silence la majeure partie du temps mais il est tout à fait autorisé à laisser exprimer sa joie lorsqu’un joueur marque un but. 


À l’occasion des jeux paralympiques, que diriez-vous de tester un de ces sports accessibles aux malvoyants ? La déficience visuelle ne doit pas vous empêcher de pratiquer une activité adaptée. À l’instar des athlètes de Paris 2024, lancez-vous et vivez de beaux moments de sport !


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